Parmi toutes les news entendues cette semaine, l’histoire du jeune surfer australien dévoré par un requin m’a interpellée. Quelques heures après le drame qui a touché la famille du jeune homme, le site d’information LCI titrait en France : “Faut-il protéger les requins croqueurs de surfeurs ?“
Cette question n’a pas de sens. Comme un skieur hors piste prend le risque de se faire happer par une avalanche, un surfer (qui plus est dans une région infestée de requins) prend le risque de se faire croquer. Ces deux espèces ne sont pas censées se rencontrer. L’homme a pénétré dans le milieu naturel de l’animal, il a bravé la nature et s’est retrouvé piégé. C’est un grand malheur pour lui, sa famille et ses amis. Pour autant pensez-vous vraiment que le squale avait conscience qu’il détruisait un foyer ?
Le requin est au sommet de la chaîne alimentaire marine et la question de la sur-pêche peut se poser : puisque les attaques seraient en augmentation, qu’est-ce qui pousse le prédateur des mers à s’approcher toujours près des côtes, et donc des hommes ? Les scientifiques recensent en moyenne 35 victimes de requins chaque année. Combien pour l’homme ? Combien de ses semblables massacre-t-il lors des conflits armés ? Combien d’espèces animales et végétales a-t-il exterminé ? Faut-il pour autant cesser de protéger l’être humain ?
Quand l’Homme cessera-t-il de croire qu’il peut prendre possession de tout ce qui ne lui appartient pas ? Plutôt que réfléchir à des mesures de sécurité, il préfère bâtir des love hotels pour les ébats amoureux de leurs chiens. Sans cesser d’aimer l’Homme j’adore la Nature… Bonne semaine à tous !
Alexandra…
