Savoir s’écouter… mais pas trop !

Savoir s’écouter… mais pas trop !

Personne ne vous dira le contraire, savoir s’écouter est bon pour soi. Tant pour son corps que pour son esprit. Trop s’écouter en revanche peut nuire à la vie sociale ! 

heureux ensemble - happy together - savoir écouter les autres - être à l'écoute - amitié

Nous sommes tous à la recherche du bien-être, en quête de notre Moi. « Qui suis-je ? De quoi ai-je vraiment envie ? Comment ne plus être simple spectateur de sa vie ? » sont autant de questions qu’il est sain de se poser.
Ici la grande championne en matière de zénitude est sans conteste Gaïa. Elle pourrait écrire un livre sur le sujet tant elle connait de choses sur la méditation, la naturopathie, etc. C’est très intéressant de l’écouter parler (d’ailleurs elle devrait nous faire plus de billets sur ce thème !).

Après c’est comme tout dans la vie, il faut éviter les excès. Ainsi, si savoir s’écouter est indispensable pour son équilibre personnel, mieux vaut éviter de tomber dans le piège du trop. L’égocentrisme guette l’excès d’introspection, et il nuit sévèrement à la vie sociale. N’oublions pas que nous sommes des êtres sociaux. Etre bien tout seul n’a pas vraiment d’intérêt ; au contraire, cela nous rend même malheureux, ce qui est l’inverse du but initial.

A trop rechercher bonheur et bien-être nous en oublions que nous avons aussi des devoirs. Nous refusons les contraintes, or elles font partie de notre vie. A trop se fixer un Moi « idéal » que nous n’atteindrons jamais, parce qu’il n’est pas à notre portée, nous nous replions sur nous-mêmes et, parfois, reportons nos échecs sur les autres.

« Je ne vois plus cette personne car elle a blessé mon ego en annulant trois fois consécutives notre rendez-vous. » Oui, mais qu’as-tu fait toi pour lui donner envie de te voir ? Lui as-tu demandé si elle avait un problème ces temps-ci, si tu pouvais l’aider, ou bien étais-tu trop concentrée sur ton orgueil pour cela ? Toi tu ne vas pas très bien ce moment ; peut-être qu’elle non plus, tout simplement. Au lieu de t’éloigner d’elle, tu pourrais aller la voir, discuter, échanger, et au final retrouver votre complicité.

Ce petit billet pourquoi ? Parce qu’il y a quelques temps une amie m’a dit : « je sais que toi tu ne crois pas à la psychologie mais…. » C’est faux. Je crois à la psychologie. J’y crois comme la clé qui ouvre une porte. La psycho ne nous guérit pas, elle nous donne les éléments de compréhension pour qu’on se soigne tout seul. Ce n’est pas une potion magique, il ne faut pas trop en attendre d’elle. Il ne faut pas tout expliquer par elle.

Je ne crois pas à la psychologie qui excuse tout. « Ce n’est pas ma faute, je suis ceci » ou encore « non mais tu comprends dans mon enfance… » La psychologie est censée nous aider à surmonter ces traumatismes. Vous imaginez bien que sinon nous vivrions tous dans des asiles de fous.

Savoir s’écouter autant que savoir écouter les autres. Ce n’est pas toujours facile, nous sommes très souvent tentés de ne regarder les choses qu’à travers notre point de vue, et pourtant. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes. 

En cas de coup de blues il y a un truc imparable aussi, la nature. Courir, s’asseoir dans l’herbe ou simplement respirer un bol d’air frais. Les choses simples. C’est sûrement pour ça que les enfants ont l’air plus heureux. Ils ne se posent pas tant de questions ! Vous savez ce qui me détend par-dessus tout ? caresser l’eau. Et vous ?

Curieuse, contestataire et experte people, Alex a toujours un truc à dire. Aime le rock (NIИ ♥) et les félins.

8 COMMENTAIRES

  1. la psychologie qui donne des clés j’adhère et surtout ne pas en faire une excuser qui souvent rime à ne pas s’assumer .. moi un livre et je m’évade

  2. J’ai passé ma vie à écouter les autres et à essayer de comprendre ce qui les motivait sans jamais chercher à savoir ce que moi j’attendais de la vie; J’ai progressivement évolué en écoutant mais n’excusant plus systématiquement et je me suis efforcée d’exister . C’est d’ailleurs au contact de la nature que je m’épanouis : quand je dis que j’ai gardé une âme d’enfant ! 😀 Très beau billet :-) Bisous

  3. Très bien parlé (écrit) ! Et c’est une fille qui va chez sa psy ce soir qui dit ça…
    Tu as tellement raison quand tu dis ça : « A trop rechercher bonheur et bien-être nous en oublions que nous avons aussi des devoirs. Nous refusons les contraintes, or elles font partie de notre vie. A trop se fixer un Moi « idéal » que nous n’atteindrons jamais, parce qu’il n’est pas à notre portée, nous nous replions sur nous-mêmes et, parfois, reportons nos échecs sur les autres. »