Pour commencer cette toute nouvelle rubrique, et étant une grande passionnée des félins, j’ai décidé de vous conter les histoires de chats légendaires. Nous allons commencer dès aujourd’hui par le célèbre chat de Cheshire, ce petit gredin tigré de rose et de violet (dans la version Disney) qui fait tourner en bourrique la pauvre Alice au pays des merveilles. A-t-il été purement inventé par Lewis Carroll ? Que savez-vous réellement sur son origine ?

Significations :

La vérité est que… personne ne connaît vraiment l’origine de ce chat légendaire. Cependant de nombreuses théories existent :

Il faut déjà savoir que l’auteur, était originaire du comté de Cheshire. Dans cette région, un fromage était vendu dans une boîte en forme de tête de chat.

D’autres hypothèses ont été avancées. A l’époque où Carroll imaginait son roman, un chat fantôme se serait manifesté dans une localité du Cheshire, à Congleton. L’animal apparaissait puis disparaissait ; plusieurs personnes témoignèrent de cet étrange fait divers félin.

Si l’on remonte dans le temps, il est dit que, jadis, un bourreau de la cité de Chester s’était rendu célèbre pour le plaisir quelque peu grimaçant qu’il arborait chaque fois qu’il expédiait, d’un coup de hache, un condamné dans l’autre monde. L’homme portait un chat sur ses armoiries ; ainsi serait née l’expression « sourire comme un chat de Cheshire ». 

Enfin une dernière théorie veut que l’exportation de fromage attirait de nombreux rongeurs à Cheshire, pour le plus grand régal des chats du port qui affichaient alors un large sourire de satisfaction !

Sa morphologie trapue et son pelage tigré viendraient du British shortair tabby. A noter que les chats en général affichent une étrange expression que j’appelle souvent le sourire du Joker (Batman) !

Le saviez-vous ? 

C’est le dessinateur John Tenniel qui a immortalisé le chat de Cheshire souriant, perché sur la branche d’un arbre. Selon la page Wikipedia qui lui est consacré, il est bien moins fou qu’il en a l’air : « Doué pour les conversations philosophiques, le chat use parfois d’une rhétorique débridée voire surréaliste qui trouble Alice. La folie du chat est toutefois plus apparente que réelle et il passe pour l’un des rares personnages pourvus de raison, mais adoptant une attitude nihiliste vis-à-vis de son environnement. Le chat du Cheshire semble être le reflet imaginaire de la chatte Dinah à qui Alice récite ses leçons avant de passer dans le Pays des merveilles. »

Alors, êtes-vous convaincue par ces explications ?