En ce moment c’est la fête du cinéma : jusqu’au 3 juillet (10 juillet pour les gagnants du jeu BNP Paribas), toutes les séances sont à 3,50€. Super intéressant me direz-vous, l’occasion de voir plein de films. Oui seulement je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais chez moi presque toutes les séances après 19h sont… en 3D, avec la majoration de 3€ qui va avec évidemment (2€ si vous avez déjà les lunettes).
Cela m’agace fortement :
parce que j’aime aller au cinéma la nuit (séance de 21h et des poussières)
parce que je DETESTE la 3D (à part la pub Haribo, qui pour moi est la seule vidéo réussie)
parce que ça fait mal aux yeux.
C’est donc un gros coup de gueule que je pousse contre cette technologie qui inonde nos grands écrans dans le seul et unique but de nous faire payer toujours plus cher. D’autant que la plupart ont été convertis en 3D pendant le montage, les caméras coûtant trop cher. Neuf fois sur dix nous n’avons même pas de la vraie 3 dimensions, et c’est d’ailleurs pourquoi nous sommes si souvent déçus par ses effets, loin des prouesses vues au Futuroscope il y a… presque 20 ans !
J’aime le cinéma en général, mais les films d’amour ont toujours eus ma préférence. Qu’il s’agisse de Polar, de comédies, de drames, tout me va à condition d’y voir une belle histoire d’amour (ne pas confondre avec niaiserie). Les ‘je t’aime moi non plus’, les ‘cours moi après que je t’attrape’, les ‘amours défendus’, les ‘amours interdits’, les ‘enfin te voila’ … Aaaaah! que j’aime ça. Tout je vous dis, je bois du petit lait!
En exemple quelques déclarations d’anthologie parmi tant d’autres:
Je t’aime d’une façon que c’est pas possible de le dire. Ecoutes-moi Manon. Tout le temps je te vois, tout le temps je te parle. Quand je mange ça a pas de goût. Le sommeil ça le l’a tué. Alors si tu me veux pas, ou je meurs, ou je deviens fou ! Réfléchis un peu ! Tu crois pas que ça ferait un mélange terrible tout le regret du mal que je t’ai fait et tout le plaisir du bien que je veux te faire. Mais tu vois pas comment je travaillerai pour toi ?…Tu vois pas mon amour ? Manon des sources – 1986
Tu n’as pas peur de la contagion j’espère … parce que tu sais j’ai peur d’avoir un rhume
De toi j’attraperai même volontiers un cancer incurable ! Celebrity -1998
Pourquoi êtes-vous dans ma chambre ?
Parce que c’est la votre. Sleepy Hollow – 1999
J’aime mieux le mal que tu me fais, que le bien que me font les autres. Les enfants du siècle -1999
Tu veux qu’on s’aime longtemps ?
C’est bien’’ longtemps’’, c’est presque aussi bien que ‘’toujours’’ et c’est moins prétentieux. Félix et Lola -2001
T’as des yeux incroyables tu sais ? Tu ne devrais jamais les fermer, même la nuit !… Infidèle – 2002
Notre amour est si grand qu’il durera toujours. Et la vie est si courte qu’elle n’y suffira pas. El ultimo tren -2003
Dès que ton combat est fini, renvois-moi mon cœur que je puisse respirer. La môme – 2007
Qu’est-ce que vous faites ?
Je ne sais pas, mais pendant une minute, pendant que je vous embrassais, je me suis senti … immortel. Minuit à Paris -2011
Pour rouler au hasard, il faut être seul.
Dès qu’on on est deux on va toujours quelque part. Sueurs froides – 1958
C’est un soldat qui vous aime. Serrez-le dans vos bras. Il emportera vos baisers sur le champ de bataille. Qu’importe si vous ne m’aimez pas. Envoyez-moi à la mort avec un beau souvenir au coeur. Embrassez-moi. Embrassez-moi une fois. Autant en emporte le vent – 1950
Bien entendu j’ai terminé avec une réplique de Rhett Butler à M’dame Scarlett dans Autant en emporte le vent, mon film culte par excellence.
En compétition au festival de Cannes 2012, Mud est un film non pas d’action, comme pourrait le laisser supposer la bande-annonce, mais un film initiatique sur la découverte de la vie en général et des femmes en particulier.
Hormis les garçons, les personnages et les figures féminines sont dépeints sans concessions. Entre la mère qui ne supporte plus cette vie de pauvreté, la fille qui devient (ou pas) une petite amie et la belle inconnue, amoureuse mais lointaine, Ellis 14 ans, se retrouve pris dans un jeu de manège où faux-semblants et non-dits obscurcissent sa réalité.
J’ai beaucoup aimé cette psychologie qui se construit, cet apprentissage, remarquablement et très finement mis en lumière, petit à petit.
La réalisation est belle, cependant un peu plus de rythme n’aurait pas nui au film. Jeff Nichols nous propose une représentation des femmes originale : exigeantes toujours, incompréhensibles souvent, lâches parfois, mais aimables, indispensables.
Féministes susceptibles s’abstenir.
Mention spéciale à Matthew McConaughey qui habite littéralement son rôle de dangerex-sexy-crado.
Contrairement aux critiques unanimes, je ne me roule pas par terre en hurlant au chef-d’œuvre, mais c’est une belle œuvre, intelligente, psychologiquement évoluée, ce qui nous change de bon nombre de daubes américaines sorties ces derniers temps…
Un bon film !
Sortie le 1er mai 2013 (2h10min)
Réalisé par Jeff Nichols, avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Reese Witherspoon
Pitch
Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mudmet les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?
Trance, le dernier « Danny Boyle » ? Evidemment je me suis jetée dessus.
Verdict : un bon thriller, moins vitaminé que ne le laisse supposer la bande-annonce, mais qui fonctionne très bien et se plait à nous emberlificoter dans un jeu de miroirs où hypnose et réalité se confondent harmonieusement.
Si le scénario n’est pas mal, la patte de Danny Boyle avec une réalisation nerveuse et dynamique joue beaucoup dans la réussite du film. Les angles déformants, la photographie chaude et colorée, la bande-son très présente font presque partie du scénario tant ils nous déboussolent à ravir.
Deuxième atout majeur : le casting. Absolument impeccable, l’alchimie entre les 3 acteurs transcendant littéralement le film.
En tête James Mc Avoy.
La première fois que j’ai vu cet acteur c’était dans « Wanted » au côté d’Angelina Jolie et je me souviens avoir pensé : quel erreur de casting ! Taillé dans une biscotte comme dirait Alex, un physique on ne peut plus banal, un charisme d’huître, pas de carrure. Beurk !
Puis j’ai vu « X-men le commencement » et là j’ai été bluffée ! J’ai continué à le découvrir dans le « Dernier roi d’écosse », « Jane », « Reviens-moi » (ultra romantique et triste à mourir) ou le magnifique « La conspiration ». A contrario de beaucoup d’acteurs comme Matt Damon, Ben Affleck, Nicholas Cage ou Richard Gere (pardon Gaia), qui sont de bons acteurs, mais qui jouent toujours avec les mêmes « têtes » (malgré des rôles différents), James Mc Avoy a une expressivité que j’ai rarement vu chez un acteur. Grâce à l’incroyable mobilité de son visage, il passe du désespoir à la haine en un clin d’œil, et nous aussi par la même occasion. Petit détail qui ne gâche rien, il s’est mis à la muscu histoire de tenir un peu le choc face à Vincent Cassel ^^.
Rosario Dawson, malgré ces gentils chemisiers et pantalons à pinces d’hypno-thérapeute, suinte une sensualité torride (pas possible elle est silliconée non ?), et joue à merveille un personnage ambigü et sulfureux. Complice, victime ou bourreau ?
Vincent Cassel est très appliqué dans un personnage qui peut sembler caricatural, mais l’est-il tant que ça ?
Un film réussi avec un final qui ne « scotche » pas mais qui, partiellement inattendu, nous laisse un délicieux goût de surprise.
Pas un grand Danny Boyle, mais un bon !
Pitch Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon… Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Danny Boyle, James McAvoy, Rosario Dawson, Vincent cassel
Sortie 8 mai 2013 (1h 35min)
Réalisé par Danny Boyle, James McAvoy, Rosario Dawson, Vincent cassel
Après Minority Report, La guerre des mondes, voici Oblivion : un film taillé sur mesure pour Tom Cruise.
Mais contrairement à ce que laisse supposer la bande-annonce, l’action à proprement parler met du temps à venir, la première partie du film étant consacrée au contexte, aux jalons de l’histoire. Superbe, le monde désertique et post-apocalyptique côtoie l’humain, devenu lui, lisse et aseptisé.
Réalité et fiction, vérité et mensonges s’entrelacent subtilement, puis l’histoire ayant pris son élan, la deuxième partie commence et je vous déconseille les micro-coupures cérébrales si vous souhaitez comprendre le film.
Un beau film d’anticipation avec des décors magnifiques (sublime lumière), juste ce qu’il faut de bang-bang et d’action (jolie poursuite du type labyrinthe de l’Etoile noire de Stars Wars) mais surtout la part belle est faite à l’histoire relativement complexe, ainsi qu’à la psychologie du personnage incarné par un Tom Cruise toujours parfait. On se laisse porter de bout en bout.
La clé du mystère m’a surprise et comme l’originalité est une denrée très rare à Hollywood en ce moment, j’apprécie d’autant plus.
Visuellement et scénaristiquement très réussi, un bon film, voir très bon film.
Pitch
2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui. Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie « céleste » de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir. Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.
Sortie le 10 avril 2013 (2h05min)
Réalisé par Joseph Kosinski, avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Morgan Freeman
Perfect mothers raconte l’histoire de deux amies inséparables, où chacune va coucher avec le fils de l’autre. Dis comme ça, évidemment, c’est à donner des crises d’épilepsie à Freud.
Très peu friande de ces histoires de femmes qui couchent avec des mecs de 20 ou 30 ans de moins (ok ok je suis une quadra vieux jeu, mais j’assume), j’avoue avoir été très intriguée par la bande-annonce et par le casting féminin que j’adore.
Une fois passé le premier choc moral, on glisse avec délice dans ces histoires d’amour, mais surtout de cette amitié fusionnelle qui lient les deux femmes. Naomie Watts (44 ans) et Robin Wright (47 ans) sont somptueuses dans ces rôles de femmes, rongées par le remord et ce qu’elles savent être socialement « immoral », mais dévorées par leur amour, leur passion.
Un décor paradisiaque, des acteurs cajolés par une caméra virtuose, amoureuse de leur visage : ici pas de seins siliconés, de retouche d’image, de tonnes de maquillage : Watts et Wright sont magnifiques malgré leurs plis d’amertume, leurs rides.
J’ai beaucoup aimé tout ce qui est en filigrane du film, suggéré sans jamais vraiment être abordé : la solitude, la jeunesse et la fin de cette jeunesse, le besoin d’amour, les conventions, les choix de vie raisonnables que l’ont fait malgré soi…
Certains trouveront l’histoire un peu nunuche, fleur bleue mais je suis totalement entrée dedans, laissant de côté mon jugement, compréhensive. Sans compter que Xavier Samuel (en réalité âgé de 30 ans), « cougardiserait » n’importe quelle quadra-quinqua !
Point négatif : le doublage en français. Horriblement raté ! Il m’a gêné pendant le premiers tiers du film. Me suis-je habituée ou les doubleuses se sont-elles améliorées par la suite ? Mystère.
Un léger parfum de scandale
Une fois n’est pas coutume, avant de faire ma chronique j’ai voulu voir ce qu’on écrivait sur « Perfect mothers ». Le producteur Dominique Besnehard parle de quatuor néo-incestueux, certains, reprenant un communiqué de presse, parlent de luxure, d’autres se contentant de broder avec des inexactitudes sur un résumé officiel, montrant tout simplement qu’ils n’ont pas vu le film…
Aaaaaah faire le buzz, c’est tout un art… Quitte à en rajouter des tonnes…
Si vous voulez du trash, du gras, du scandaleux, attention vous en serez pour vos frais. S’il peut choquer sur le fond, « Perfect mothers » est on ne peut plus soft dans sa forme.
Porté par deux actrices exceptionnelles, un beau film touchant.
Sortie 3 avril 2013 (1h50 min)
Réalisé par Anne Fontaine, avec Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel
Pitch
Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle. A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins… (source Allociné)
Mon avis
J’avais trouvé la bande-annonce de « The place beyond the pines » peu palpitante mais j’étais intriguée par le casting.
Ici pas d’action boum-boum, le rythme est soutenu sans être intense et la part belle est faite aux personnages, à leurs attentes, leurs rêves et leur écrasante réalité… Les plans serrés (fans de Ryan Gosling courrez !!! ) nous font entrer en totale empathie avec eux et l’on sent presque peser sur ses épaules ce désespoir, cet impossibilité de s’en sortir.
Le destin existe-t-il ? Peut-on y échapper ? Le désespoir est-il héréditaire ? Autant de questions que pose un scénario très original, qui nous cueille très habilement dans un virage inattendu. C’est si bien construit que j’ai pensé que le film était l’adaptation d’un livre.
Une très très belle réalisation, un casting 4 étoiles avec un Ryan Gosling déchirant dans un personnage enlisé, une Eva Mendès inhabituellement touchante en femme simple, un Bradley Cooper impeccable.
Sombre, pesant, envoûtant, un très beau film.
Pitch
Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…
Sortie 20 mars 2013 (2h20min)
Réalisé par Derek Cianfrance, avec Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes
G.I. Joe Conspiration est la suite de G.I. Joe, le réveil du Cobra qui était vite vu, vite oublié.
Fan de Bruce Willis, je me suis dit : chouette un bon film d’action où l’on peut laisser son cerveau au vestiaire ! Sauf que le réalisateur, le scénariste et le monteur ont eu la même idée…
Pouahhhhh, du bourrin, du bourrin, du bourrin, avec environ 5 minutes de Bruce Willis (l’arnaque !!!!).
Une débauche d’effets spéciaux, un humour années 80 sans le charme du vintage, de la psychologie à 3 francs la cagette, des combats pseudo-3D qui donnent la nausée et sont mal filmés.
Passée l’aberration de la première heure on se laisse prendre dans ce 100% action, heureux trépanés que nous sommes.
Point positif : une quasi-vraie 3D tout au long du film avec un passage très réussi dans les combats à flanc de falaise, on ne sait pas vraiment à quoi ils jouent mais on en prend plein les mirettes.
Je mets la moyenne au film pour cette 3D et les trésors d’énergie déployés par les protagonistes qui finissent par être hypnotisants.
A voir uniquement si vous souhaitez avoir un électro-encéphalogramme plat.
Pitch
Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses GI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation. Ils font alors appel à celui qui a donné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton.
Sortie 27 mars 2013 (1h50min)
Réalisé par Jon M. Chu, Bruce Willis, Channing Tatum, Dwayne Johnson
Comme toujours après avoir lu un roman, je fais un résumé et donne mon avis sur ce blog. Aujourd’hui, peu convaincue par cette lecture, je me retrouve bloquée sur mon clavier face au manque d’inspiration. J’ai beau me concentrer pour me remémorer quelques passages très amusants, rien ne vient, que dire … Commençons par la quatrième de couverture:
‘’ On dit souvent qu’il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu’Hector est un homme à objets. Bien loin de comparer le femme à l’objet , nous notons toutefois d’évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine.
Après avoir collectionné , entre autres, les piques apéritifs, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d’escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d’oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s’est marié. Alors il s’est mis à collectionner sa femme. ‘’
Est-ce que ce roman est complètement déjanté ? Oui, surtout la première moitié, mais bien vite l’ennui de la deuxième partie gagne sur le reste, trop c’est trop, un tagada tsoin tsoin par phrase peut devenir pénible et trop d’aphorismes tue l’aphorisme.
En général je suis bonne cliente, j’ai le rire facile surtout au cinéma, mais en littérature même si j’apprécie l’humour et la légèreté il faut que ce soit relativement nuancé. Le gag à tout prix ce n’est pas ce que je préfère.
Malgré tout, ce grand gosse à l’allure potache, a su séduire un large public, ses livres sont classés parmi les meilleures ventes, ce qui me conforte dans l’idée que nous vivons une période bien morose.Un de ses romans »La délicatesse’‘ a même été adapté au cinéma avec Audrey Tautou et François Damien (excellents acteurs) dans les rôles principaux.
Pour ne pas me mettre à dos le fan club de David Foenkinos, et je sais qu’il est important, je n’en dirai pas plus, et vous propose de lire certains passages assez caustiques, mes préférés.
‘’La mort a ses défauts, elle encombre la vie des bien-portants en laissant sur leurs bras ceux qui ne meurent pas. Une mère, par exemple. On devrait toujours mourir en groupe, ce serait comme un voyage organisé’’.
‘’ L’amour de ses parents était simple : il allait de l’éponge à leur fils’’.
‘’ La vie leur paraît belle avec le même manque de lucidité qu’ils ressentiront plus tard en s’extasiant devant la beauté de leur bébé laid’’.
Assez spirituel non? Mais heureusement ou malheureusement, un bon livre ne se résume pas à quelques passages … Toutefois, il faut bien le dire, Le potentiel érotique de ma femme, reste pour moi un sympathique roman de gare.
Jack le chasseur de géants est la « vraie » histoire de Jack et le haricot magique. Enfin du moins une version et il faut dire que c’est très réussi.
Le film n’a aucun défaut flagrant, tous les ingrédients sont réunis : de la magie, une princesse en détresse, un preux fermier, des méchants géants, que demander de plus pour passer un bon moment ?
Il faut dire que la donne de départ était gagnante : un brillant réalisateur : Bryan Singer, à qui l’on doit notamment les X-men, la star émergenteNicholas Hoult(actuellement dans Warm Bodies, qui jouait le Fauve dans X-men) et le très séduisant Ewan Mc Gregor (le coiffeur s’est un peu envoyé sur sa coupe mais ce n’est qu’un détail ^^).
Les géants sont vraiment très bien faits (assez effrayants même pour les plus petits) et je reste bluffée de ne quasiment plus distinguer l’effet spécial de la réalité.
La 3D, comme souvent, n’est que peu présente et ne rajoute rien, mais alors rien du tout au film.
2 euros de plus pour voir 3 haricots sortir de l’écran, ça fait cher le kilo…
J’aurai aimé un peu plus d’originalité de la part de Bryan Singer, le film est un peu trop lisse, un peu trop formaté, mais bon, c’est sans doute le secret pour plaire aux petits et aux grands.
A voir sans hésiter, qui plus est un bon film pour toute la famille
Sortie le 27 mars 2013 (1h50min)
Réalisé par Bryan Singer, avec Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor
Pitch
Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.