On ne voyait que le bonheur – Grégoire Delacout

On ne voyait que le bonheur – Grégoire Delacout

On ne voyait que le bonheur

Très attendu, le dernier né de Grégoire Delacourt est sur les étalages depuis le 20 Août et y restera longtemps j’en suis certaine. Il compte parmi les meilleurs livres de cette rentrée littéraire.

Quatrième de couverture (tronquée car trop longue)

‘’… À force d’estimer, d’indemniser la vie des autres, un assureur va s’intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s’affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l’adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.’’

Après les succès retentissants de La liste de mes envies (dont je vous ai déjà parlé) et La première chose qu’on regarde, Grégoire Delacourt s’était mis la barre très haut et c’est un sacré challenge que celui de rester en haut de l’affiche. Mais à homme vaillant rien n’est impossible, il a tenu son Pari, et son dernier bébé On ne voyait que le bonheur, est de loin supérieur aux deux autres. Un choc, une émotion intense qui vous tenaille les tripes, voilà ce que réserve la lecture de ce  nouveau roman qui ne fait décidemment pas dans la dentelle.

Le titre est annonciateur. La phrase est extirpé d’un chapitre clé du roman où le personnage principal, Antoine, regarde une photo de famille sur laquelle tous sourient et semblent heureux, où les mensonges et la souffrance ne paraissent pas ‘‘ : On ne voyait que le bonheur.’’

Antoine a perdu son emploi, sa femme projette de le quitter avec ses enfants, c’est l’heure du bilan. Qu’a été sa vie sinon lâche, où l’amour, plus précisément le besoin d’amour l’a enfermé dans une gangue misérable, cet amour dont il ne connait que le nom, cet amour dont il a été privé depuis sa naissance. Et puis il y a ce fauve intérieur qui prend de plus en plus de place et ne demande qu’à sortir …

Dans ce roman, Grégoire Delacourt nous jette sans ménagements dans la fosse aux lions aux côtés d’un homme aux prises avec son passé et son présent , où nous, lecteurs, ne pouvons que rester impuissants face à ce drame psychologique pressenti.

Contrairement  au dernier ouvrage commenté (c’est ce que l’on appelle la douche écossaise) ce livre est tout en noirceur, bouleversant  et  croyez-moi on en ressort pas indemnes. Comme disait Brassens tout est bon chez ‘’lui’’ y’a rien à jeter.

POUR RESUMER :
Ma note :
Notre grignoteuse de livres au grand coeur !

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