Harlan Coben – Ne t’éloigne pas
C’est décidé je me mets aux polars !
En ai-je déjà lu ? Bonne question et j’ai beau me creuser la cervelle il ne me semble pas. Certes j’ai lu pas mal de romans sur fonds d’intrigues mais classés comme polars j’en doute.
Pour y aller à petite dose, au cas où, on m’a conseillé un Harlan Coben qui selon les dires maîtrise bien le suspens sans pour autant abreuver ses lecteurs de carnages et d’hémoglobine. Dans mon cas il vaut mieux car je dois avouer qu’un rien me fait frémir, tout se transforme en terreurs nocturnes, bref, tout ça pour dire que mon choix s’est donc porté sur ‘’Ne t’éloigne pas’’ d’Harlan Coben, paru aux éditions Belfont en 2013.
La quatrième de couverture : Un soir de février, Stewart, père et époux dévoué, sort d’une boîte d’Atlantic City en compagnie d’une ravissante strip-teaseuse. Personne ne les reverra.
Dix-sept ans plus tard, l’inspecteur Broome cherche toujours à percer le mystère. Et des éléments pourraient bien relancer l’enquête : des photos anonymes, une nouvelle disparition, même lieu, mêmes circonstances.
Coïncidences ? Rituels macabres ?
Et si Megan avait la réponse ? Car cette bonne mère de famille cache un passé sulfureux. Un passé qu’elle tente d’oublier depuis dix-sept ans…
Mensonges, vengeance, prostitution, meurtres et rédemption. Alors qu’un serial killer fait les after des clubs à la recherche d’une proie, des secrets soigneusement enterrés sortent des bois…
Beaucoup de personnages se croisent dans cette enquête rondement menée par l’inspecteur Broome, beaucoup de disparus aussi qui ont tous comme dénominateur commun, Mardi gras.
Tada ! Je n’en dirai pas plus !
Le personnage clé de ce roman est Megan, alias Cassie, une femme apparemment exemplaire mais assez complexe. Nostalgique de sa vie passée elle s’ennuie dans son quotidien paisible, si prévisible, entre son mari avocat et ses deux enfants, dans une maison idyllique. Pourquoi ne pourrait-on pas avoir plusieurs identités ? C’est la question que Megan se pose au moment même où un appel téléphonique va la renvoyer brutalement dans ce passé qu’elle avait choisi de verrouiller depuis dix-sept ans. La boite de Pandore s’ouvre, les vieux démons resurgissent, la mort guette.
Première impression :
J’ai aimé ! Pour un premier polar je suis conquise, et le bougre a l’air d’en connaître un rayon sur la psychologie féminine. Ai-je eu peur ? Absolument pas, même pas angoissée, seulement avide, oh oui, de tourner les pages. Le rythme est soutenu, l’intrigue est intrigante et les personnages, même les plus troubles, ont tous un je ne sais quoi qui les rend attirants. Un petit bémol pourtant (comme dirait L.S) pour l’inspecteur Broome, parfait cliché du flic vieillissant, solitaire, aigri, mais bon je suppose que ces espèces d’enquêteurs font légion dans les commissariats, celui-ci heureusement n’était pas alcoolique 😉
Conclusion :
Ravie, Je vais continuer sur ma lancée et m’essayer à quelque chose de plus … Brrrrrr !!!! Euh … enfin disons … Brr !
je suis assez féru de littérature policière et j’ai du lire à peu près tout Harlan Coben dont ce livre que j’avais bien aimé. Après Harlan Coben fait du Harlan Coben et assez vite ses intrigues deviennent décryptables.
Pour poursuivre je vais me permettre de conseiller deux livres : Temps glaciaires de Fred Vargas et Glacé de Bernard Minier.
Ce ne sont pas les derniers sortis mais pour moi deux références.
Merci Bernie pour tes conseils de Pro, tu ne vas pas le croire mais Temps glaciaires de Fred Vargas est déjà sur mon étagère 😉 Là je termine un super Jussi Adler-Olsen et je suis collée à la chaise hi hi!
Harlan Coben j’adore ! Excellent psychologue, ses intrigues tiennent la route et aiguisent notre curiosité ! Tu en parles très bien Bonne journée Bises
Pour être sincère Paulette je crois que je vais devenir accro aux polars, j’adore !! C’est une belle découverte !
très bon choix
Merci Véro, bises