Il y a tout juste un an naissait un petit lutin…

Il y a tout juste un an, nous partions de la maison à 2 et sommes revenus à 3. C’est très difficile de poser des mots sur une telle émotion. On était sur notre nuage, seuls au monde, comme si plus rien n’existait. Plus rien n’avait d’importance.

Bien sûr le retour fut un peu… chaotique, n’ayons pas peur des mots. On se rend compte de ce qui est précieux qu’une fois qu’on l’a perdu ; en l’occurrence pour nous, le sommeil ! C’est que le soir on avait nos petites habitudes d’adulescents : d’abord South Park, ensuite That 70’s show. Et puis finalement, avec le recul, ça aussi c’est passé très vite. On en rirait presque aujourd’hui : « ah ah tu te souviens comment t’avais les yeux cernés ? » « Hi hi oué et toi t’étais d’une humeur exécrable ! » Ce doit être un réflexe de survie d’oublier les moments périlleux, autrement l’espèce humaine n’aurait pas perduré !

Tu avais un regard tellement perçant pour un nouveau-né que ça en était troublant. Chaque jour qui passe je t’observe avec fascination. Je pourrais passer des journées entières à te regarder manipuler de petits objets, les combiner entre eux juste pour voir si ça donne un truc sympa. Serrer tes p’tits doigts, faire semblant de ne pas avoir mal quand tu me mords la joue, parce que pour toi c’est comme ça fait qu’on fait les bisous. Te voir émerveillé à chaque fois que tu ouvres le tiroir, comme si tu découvrais la caverne d’Ali Baba. Jouer à la chasse au trésor avec toi parce que tu es toujours en train de me piquer un objet et de le replacer ailleurs…

Souvent tu nous épuises, mais dès que tu n’es pas là tu nous manques. Parfois on rentre même dans ta chambre juste pour sentir ton odeur ! Tu es un chenapan, d’une espièglerie sans fin. Moi qui souhaitais un petit coquin, j’ai été entendue. Nos pauvres petits chats _ pardon, yaya _ ont bien souvent des sueurs froides avec toi. Je pense encore à ce pauvre Manee se réfugiant derrière moi quand tu lui courais après pour lui tirer les moustaches : « mais… mais… fais quelque chose ! » me suppliait-il avec un regard désespéré. C’est un chat d’une grande émotivité tu sais… Que dire de ma petite Arwen qui frôle l’arrêt cardiaque chaque fois que tu la surprends dans son sommeil ?

Enfin bon je vais peut-être m’arrêter là. On l’aura compris, tu es notre petit bonheur. Joyeux premier anniversaire mon amour ! ♥