Non, H&M n’invente pas des groupes de métal (néo-nazi qui plus est !)

Ah, que c’est bon d’avoir une ligne internet qui fonctionne de nouveau ! C’est dingue comme on est vite perdu sans elle. Donc voilà, hier j’essayais de partager avec vous une info qui m’a amusée : dans un article du site Noisey, le rédacteur se questionne à savoir si H&M créerait réellement des vêtements à l’effigie de groupes de métal… néo-nazis ! Ah oui ? Et bien non en fait… Je vous explique.

Au départ on est nombreux à avoir pensé que H&M fabriquait de vrais vêtements avec de faux groupes, groupes aux musiques et biographies complètement inventées sur le net par la marque. Pourquoi seraient-ils allés si loin dans le marketing ? Justement, personne n’a compris, d’autant que les groupes en question seraient d’influence néo-nazi. Pas vraiment vendeur tout ça… Quand en plus un grand nom de la scène métal se retrouve mêlé à cette histoire, ben là on commence sérieusement à douter. Henri Sorvali a-t-il vraiment été payé par H&M pour tweeter sur ces faux groupes ? La réponse est non.

En réalité toute cette histoire est un gros fake monté par… lui-même. Je simplifie, mais en gros avec quelques amis ils se sont bien pris la tête à inventer une vie à ces faux musiciens. Pourquoi ? Parce qu’ils en ont marre que les codes de la culture rock & métal soit repris par les enseignes grand public qui n’y connaissent rien et portés par des gens qui n’en savent guère plus, juste parce que c’est « cool » et sans chercher à savoir si derrière ces initiales ne se cache pas une idéologie politiquement incorrecte. Ramones ? Ramones qui ? Ramone-ta-fraise ?
En agissant de la sorte, ils faisaient passer les profanes pour des incultes.

On trouve le fin mot de l’histoire sur le site Billboard. Noisey a également publié un billet sur la supercherie. Que pensez-vous de cette histoire ? Etes-vous d’accord avec la démarche d’Henri Sorvali ? De mon côté je suis contente de trouver facilement des sweats rock n’ roll pour Mininous, mais il faut avouer que c’est notre culture, ça nous correspond.