Comment éviter le « gros lourd » à la plage
Nous l’avons toutes rencontré un jour : le gros lourd de la plage !
Pour l’éviter, il faut le démasquer, voici quelques astuces :
Le physique
• Il est « vieux »*, entre 50 et 60 ans, parfois 70 ans pour les plus malchanceuses d’entre nous. Et attention, plus il est vieux, plus il est lourd !
• Il est hyper bronzé (c’est soit un autochtone, soit un vacancier qui optimise son temps imparti par un bronzage du lever au coucher du soleil). Bronzer EST une activité
La panoplie
• Il n’a souvent qu’une serviette de bain et une paire de lunettes, éventuellement du monoï dont il se tartine généreusement (mélanome ? c’est quoi ? une nouvelle salade ?)
• Vous ne le verrez jamais avec un livre, le gros lourd reste en éveil toute la journée, aucune distraction possible, tel le suricate, scrutant « le petit cul » qui s’en viendrait par là. Il veille. Inlassablement !

Le terrain de chasse
• En fin tacticien, le gros lourd choisit de petites plages ou des criques peu fréquentées : celles où les femmes aiment venir seule ou entre copines, bronzer tranquille, souvent seins nus, loin des plages familiales.
L’habitat
• Si vous voyez un homme allongé sur une serviette dans un espace largement inoccupé alors que le reste de la plage est complet, pas de doute : vous êtes en présence d’un gros lourd. Nos congénères se sont instinctivement éloignées.
Les habitudes
• Le gros lourd est un chasseur solitaire (encore heureux, pauvre de nous), n’ayant généralement pas un physique facile, il ne veut pas risquer de se faire damer le pion par un pote, le gros lourd est prudent : il mettra toutes les chances de son côté pour « pécho ».
• Il arrive généralement à 9h-10h du matin pour être là dès l’arrivée des premiers spécimens féminins.
• Il ne pique-nique jamais sur la plage (espère-t-il être « invité » ? ), il part et revient 1h après (son « terrier » est souvent à proximité)
• La surveillance étant épuisante, le gros lourd s’endort souvent au soleil, sur le dos, dans la position du guetteur innocemment embusqué (genre je regarde l’horizon), lunettes sur le nez, mains sur ses pecs ou son ventre (il s’aime). Impossible de savoir comment il peut s’endormir face au soleil sans problème, ses globes oculaires, s’orientant à 180° pour mieux traquer le gibier sont sans doute différents des nôtres.
L’attitude
Vous verrez souvent le gros lourd assis au bord de l’eau (mieux pour le bronzage), les yeux perdus vers l’horizon, l’air pénétré, vaguement romantique (genre je pense à une femme perdue il y a des années et je ne m’en remets pas…), une jambe repliée sur laquelle il repose nonchalamment son autre main remplie de petites pierres qu’il jette au loin d’un geste doux et viril à la fois (si si…).
La communication, les classiques
• Vous venez souvent ici ?
(non et c’est la dernière fois)
• Je suis vraiment gêné de vous demander cela mais j’ai oublié ma crème solaire pour le visage, puis-je vous en emprunter ?
(pas folle la guêpe au prix du Lancaster c’était non direct ! mais pour le visage on va pas faire la rapiate (radine) ça passe…)
• Elle est bonne ?
(Tu as parfaitement entendu les aah ohhh brrrrrr lors de mon entrée dans l’eau, tu sais qu’elle est fraîche…)
Il y a des méduses ?
Non, non aucune (niark niark niark, rire sardonique)
• Ah je vois que vous lisez Voici ! Elle est belle l’histoire de Jenifer et de son compagnon, leur bébé, hein ? La différence d’âge ce n’est pas important n’est-ce pas mademoiselle ?
(Ouais ben on en reparlera quand tu ressembleras à Thierry Neuvic)
• Ah c’est le dernier Gavalda ? Il parait qu’il est bien !
(Non c’est « Critique de la raison pure » de Kant mais j’ai changé la couverture pour ne pas faire trop intello…)
Comment s’en sortir ?
– Ne jamais croiser son regard, il prendrait cela pour une invitation
– Même s’il vous parle, baissez les yeux, marmonnez un « je vous en prie », ne pas l’ignorer sous peine d’écoper d’un « sal… » très gênant sur la plage
– Ne levez jamais les yeux de votre bouquin
– Courrez jusqu’à la mer pour vous baigner (tant pis pour le choc thermique)
– Faites l’impossible pour sortir du champs de vision du gros lourd, avec un peu de chance il cherchera une proie moins « sautillante »
– En dernier recours, rassemblez vos affaires et allongez vous près d’une famille ou mieux : une vieille dame ! En effet il faut savoir que la vieille dame est au gros lourd ce que le géranium est au moustique : un répulsif. Car si le gros lourd cherche de nouveau à engager la conversation, c’est la vieille dame, ravie de trouver des amis, qui prendra la balle au bond et il lui sera impossible de s’en sortir !
Si vous aussi vous avez des astuces pour repérer et éviter les gros lourds racontez-les nous 😉
BONNES VACANCES À TOUTES !!
PS : Samedi prochain (2 août) je vous raconterai la rencontre avec MON poids lourd « champiooooooon du monde » des gros lourds, au Vallon des Auffes à Marseille !
*(pardon mon chéri, c’est pas vrai c’est pas vieux 50 ans, c’est une façon de parler <3 )






[…] début de semaine je vous donnais quelques conseils pour éviter cette race communément appelée « Gros lourd de la plage » ou le relou […]
Ah les plages de Marseille… y’a 2 ans j’étais sur les rochers avec une amie quand un gamin débarque par la mer. Il m’attrape la cheville et me dit : « oh, mon pote il voudrait ton 06, tu lui donnes ? » Ben bien sûr, quelle question. C’est tellement classe demandé comme ça. On sent le prince charmant qui va te faire rêver.
Ouiiiii mdrrrrr, j’en ai une autre du même genre (j’en parle samedi prochain), ça me fait penser aux sketchs de Bérangère Krief, c’est vraiment incroyable !!!
Oh que c’est psychologiquement bien étudié ! 😀 Ouf, je commence à avoir l’effet « répulsif » pour ce genre de mec et c’est tant mieux 😀 J’adore l’attitude suricate lol Bon mardi Bises
hihi attention on n’est jamais vraiment à l’abri 😉 Bizzzzz
Mwahaha qu’est-ce que j’ai ri en lisant cet article !
J’espère que ça évitera des tracas à ces dames ^^
looool merci 😀
j’espère aussi qu’il sera utile 😉