[ Critiques films ] Ciné feelings #4

Mon coup de ♥
Hapiness therapy (2012)

Un très joli film, qui, sous couvert de comédie romantique, expose avec pudeur le naufrage mental d’un homme abimé par la vie et comment il est possible de s’en sortir en saisissant une main qui se tend, même si celle-ci est tout aussi « malade ».
On savait que moins + moins = plus, on sait désormais que malade + malade = guérison !
Si Jennifer Lawrence est excellente, je trouve excessif l’Oscar qu’elle a reçu pour ce rôle, Bradley Cooper, par contre, l’aurait largement mérité, il est complètement barré !
Très bon film.

La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.

Möbius (2013)
Un film complexe, entremêlant avec brio une passion et les arcanes de l’espionnage. On ne s’ennuie pas une seconde. Jean Dujardin, canon comme jamais, est époustouflant de charisme et de sex-appeal. Une très bonne surprise.

Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.

La chasse (2012)
J’ai découvert l’étrange Mad Mikkelsen dans la série « Hannibal ». Curieuse de découvrir sa filmographie et le film pour lequel il a reçu le Prix d’interprétation masculine à Cannes en 2012, j’ai décidé de regarder « La chasse », en dépit du sujet…
Le film, assez lent au début, nous fait sombrer avec le protagoniste dans un piège : la rumeur, la suspicion d’être un pédophile. Comment une vie peut basculer du jour au lendemain, sur un rien, on perd tout. Les plus chers amis deviennent des inconnus, voire des ennemis.
Sur un sujet lourd, très lourd, la mécanique de la machine à broyer qu’est la rumeur est parfaitement mise en lumière. Brillamment réalisé et interprété. Edifiant !

Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveau travail et il s’applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Mais quelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit. Et alors que la neige commence à tomber et que les lumières de Noël s’illuminent, le mensonge se répand comme un virus invisible. La stupeur et la méfiance se propagent et la petite communauté plonge dans l’hystérie collective, obligeant Lucas à se battre pour sauver sa vie et sa dignité.

L’homme aux poings de fer (2012)
Cela doit m’arriver tous les 3/4 ans et à chaque fois c’est un profond choc spirituel : contempler le néant absolu. Le même pas nanar (un nanar peut devenir culte), la bouse absolue !
Malgré le parrainage de Tarantino, la présence de Russel Crowe et Lucy Liu, je n’ai pas pu tenir plus de 10 minutes.
Au secours !

Interdit aux moins de 12 ans
A son arrivée dans un village de la Chine féodale, un forgeron est contraint à se battre pour lui-même et pour les villageois, qu’il est amené à défendre contre de redoutables guerriers…