[ Critique ciné ] Grace de Monaco, un film transcendé par la grâce de Nicole Kidman
Présenté en ouverture du Festival de Cannes mercredi dernier, Grace de Monaco a été hué et croule sous les critiques lapidaires : « Fenêtre sur four », « Pas touché par la grâce » et j’en passe.
Je suis navrée, je ne vais pas rejoindre la cohorte. J’ai bien aimé.
Ce n’est certes pas un grand film, je vous l’accorde, c’est un peu mièvre-sirupeux, je vous l’accorde aussi, mais Nicole Kidman est tout simplement subjuguante en Grace Kelly. Pardonnez le jeu de mot facile, mais l’actrice australienne est la grâce incarnée, d’une beauté et d’une élégance à couper le souffle.
L’histoire, dont on on connait pas vraiment la frontière entre réalité et fiction, biopic romancé (biographie ou invention faudrait savoir…), nous fait entrer dans le palais de Monaco et ses intrigues politiques, dans le mal-être de Grace, sa solitude face à un insipide Rainier et à l’écrasant protocole monégasque, face également au Général de Gaulle…
La famille princière de Monaco appelle au boycot, mais sans être extralucide, il suffit d’observer les photos de Grace Kelly-Grimaldi, quelques années avant sa mort, pour voir son regard triste, éteint et on ne peut qu’être tenté d’accorder du crédit à certaines parties du film, décrivant un Rainier distant, qui, lui, n’aurait pas vraiment fait un mariage d’amour…
Malgré son abus de chirurgie esthétique qui a, selon moi, altéré la mobilité de son visage et donc son jeu, Nicole Kidman reste une époustouflante actrice.
On ne va voir « Grace de Monaco » que pour elle, rien que pour elle.
Pitch
Lorsqu’elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c’est aussi le moment ou la France menace d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.
Sortie 14 mai 2014 (1h42min) Réalisé par Olivier Dahan Avec Nicole Kidman, Tim Roth, Frank Langella
En partenariat avec le cinéma Pathé Liberté Toulon
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Je suis ravie de lire ton avis Sand. Monaco, la princesse Grace… j’irai voir ce film rien que pour ça. Je peux comprendre que la famille princière n’apprécie pas la libre adaptation de sa vie, son passé, en biopic romancé (dans le genre « j’assume pas ce que je fais » !) mais cela ne doit pas nous empêcher d’apprécier une petite séance de cinéma, qui, pour moi, est synonyme de fiction, de rêve parfois même !
Olivier Dahan a connu la gloire internationale grâce à La Môme. Tu ne m’enlèveras pas de l’idée qu’il a voulu recommencer, sauf qu’il s’est planté. Du coup on est passé du biopic original à un film « inspiré »
Bien évidemment je n’ai pas connu ces gens-là, donc impossible de savoir qui dit vrai, qui dit faux, cependant à l’unanimité il y a beaucoup d’énormités et d’erreurs historiques.
http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2014/05/16/31006-20140516ARTFIG00340-le-film-grace-de-monaco-l-histoire-falsifiee.php
😀
Je pense aussi que l’actrice doit porter ce film tout comme la princesse portait le « rocher » !
Bises
euh pardon, je voulais dire Tim Roth bien sur !!
je suis également tentée par ce film quoi qu’en dis les critiques. une affiche avec Nicole et Tim Roch laisse présager un bon film 😉