12 years a slave, la souffrance mise à nue
Mon avis : 14/20
12 years a slave est un beau, un très beau film et il prend une résonance tout particulière quand on sait qu’il est inspiré d’une histoire vraie, incroyable, terrible, avec cette magnifique phrase : « je ne veux pas survivre, je veux vivre ! »
Abordant le sujet déjà poignant de l’esclavage, le réalisateur n’en « rajoute » pas : les scènes de cruauté, à la limite du soutenable pour le spectateur (le fouet) le sont par leur seule force, sans fioritures.
Mais, étrangement si j’ai pris une claque je n’ai jamais « fusionné » avec le personnage de Solomon, comme avec Shame (du même réalisateur Steve Mc Queen) l’horreur, la souffrance me « saute » au visage mais sans vraiment que je ne ressente cette douleur. Une autre façon de réaliser, percutante, différente et ô combien maîtrisée.
Déstabilisant aussi (ciel que je suis conventionnelle), il n’y a pas d’unité de temps, on ne sait pas si 2 mois, 2 ans ou 12 ans se sont écoulés.
Découverte côté casting : Lupita Nyong’o, bouleversante, glaçante d’émotion et d’effroi face à un Michael Fassbender, tout simplement hallucinant en propriétaire sadique, le DeNiro next generation dont la puissance d’acteur ne cesse de m’impressionner au fil de sa filmographie déjà fleuve.
Un peu racoleuse, la présence, très mise en avant, de Brad Pitt (producteur) qui n’a que 2/3 importantes mais très courtes scènes.
Beau film mais, pour moi, pas le chef-d’œuvre que tout le monde acclame.
Pitch
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…
 En partenariat avec le cinéma Pathé Liberté Toulon
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