La consolante de Anna Gavalda

Tout d’abord le Pitch, avec la 4eme de couverture

” Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez… C’est fini.
C’est fini, tu comprends ?»
Le problème, c’est que non, il ne comprend pas. Et il n’y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir
.”

Que dire de ce roman sinon que je suis très partagée. C’est difficile de donner son avis dans ce cas mais je vais quand même essayer.

Ce que j’ai aimé :

Dans la globalité (enfin les 2/3) l’histoire est captivante, les personnages  principaux Charles, Alexis, Anouk, Kate, sont attachants et comme toujours avec Anna Gavalda les dialogues sont pertinents et justes. La famille et l’amitié sont des thèmes qu’elle affectionne et qu’elle traite sans complaisance. J’ai aimé les Flashback, les scènes bucoliques, ainsi que Kate cette femme hors du temps avec tous ces enfants ou plutôt ces farfadets  anachroniques.

Ce qui m’a dérangé :

La première moitié du roman est assez pénible à lire, le style est déroutant.  Chose surprenante l’auteur intervient dans l’histoire en voix Off, telle une conscience  qui donne son avis (un Jiminy cricket) Trop de style tue le style, c’est lourd. Dans la deuxième partie du livre l’écriture devient plus fluide, mais restent beaucoup de longueurs, comme les confidences de kate, 31 pages pour  raconter son passé, trop c’est trop !

Le happy-End est surprenant, après tant d’introspection, de noirceur et de glauque on se retrouve du jour au lendemain dans ‘’La mélodie du bonheur’’, ou chez Charles Ingalls. Ok tout peut s’arranger dans la vie, mais il a vraiment du bol ce Charles car pour lui c’est vraiment le jack pot !!

Ce n’est certainement pas le meilleur ouvrage d’ Anna Gavalda, mais ça reste un joli roman.

                                                                GAIA

9 réflexions sur “La consolante de Anna Gavalda

      • Ça ne m’empêchera cependant pas d’acheter le prochain… Tout le monde a le droit de faire du moins bon. C’est d’ailleurs immanquable pour qui frôle l’excellence.

  1. J’ai terriblement peiné pour lire ce livre, si le début est plaisant on s’englue très très vite dans un ennui mortel plus de la moitié du livre. Pour ma part tous les passages sur l’architecture m’ont horripilé, si j’avais voulu lire une biographie de Renzo Piano je n’aurai pas acheté un Gavalda…
    C’est comme si elle avait commencé l’écriture, passé le manuscrit à quelqu’un puis repris le bébé le derniers tiers du livre que, par contre, j’ai beaucoup aimé.
    C’est le seul Gavalda que j’ai regretté d’avoir acheté :-(

  2. Moi j’ai adoré … Il est vrai qu’au début je trouvais ça assez ennuyant, mais finalement, au fur et à mesure de la lecture, j’ai totalement changé d’avis. Mais bon, une lecture peut être apprécié pour différentes raisons, dans des moments différents de sa vie, c’est totalement subjectif. Mais ton avis est très intéressant :)

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