Survivre en ville quand on devient parent
Un jour on vivra dans une grand mas qui aura suffisamment d’espace pour accueillir notre famille, nos chats, un âne et deux chèvres naines mais en attendant, nous avons fait le choix de rester en ville pour tous les avantages que ça comporte. Une décision qui nécessite une certaine organisation, la preuve.
L’agencement de l’appartement
Le parent des villes vit principalement en appartement. Comme la plupart des parents il se lève avant son enfant pour se préparer tranquillement. Il aime boire son café en surfant sur son smartphone mais encore faut-il que la cuisine soit loin, très loin des chambres. Idem pour la salle de bain. Une légende urbaine veut que certains parents sèchent leurs cheveux (en hiver) sur le balcon. Entre la pneumonie et la crise de larmes, ils ont choisi.
Chacun sa chambre
A l’arrivée d’un enfant le parent des villes se trouve souvent confronté à un problème de taille, la place. Aménager un coin bébé dans sa chambre ou dormir sur le canapé est une fausse bonne idée. Dans le premier cas il se retrouve vite envahi par ses affaires (et il y en a !), dans le second il peut dire adieu à son intimité. Déménager avant la naissance n’est donc pas une option. Pour peu que le papa des villes alterne le service du matin avec la maman des villes dans l’espoir de grappiller quelques minutes de sommeil, il lui faut ABSOLUMENT une pièce séparée. Le cas échéant une mezzanine qui ne grince pas, avec une échelle qui ne prévient pas tout l’immeuble de votre pipi de la nuit.
L’ascenseur ou la mort
Le parent des villes déteste les escaliers. Une poussette premier âge pesant au minimum 7/8kg + le poids de l’enfant + le sac à langer et je ne parle même pas du panier garni (bio évidemment), il est VITAL pour son bien-être d’avoir un ascenseur. Rappelons qu’il est interdit d’encombrer les parties communes donc laisser la poussette dans la cage d’escaliers dépend du bon vouloir de ses voisins. Soit ils ne disent mot, soit ils appellent le syndic…
On ne choisit pas ses voisins
Passons justement aux voisins. S’il a de la chance le parent des villes vit au dernier étage, il est donc « le con d’en haut qui déplace les meubles en pleine nuit » (oui on a tous cette impression), ou du moins celui qui laisse jouer son gosse à 5h30 du matin. C’est très difficile de faire patienter un enfant qui se lève tôt, mais ça les voisins s’en moquent. « Fallait pas en faire » qu’ils disent.
S’il est coincé entre deux étages alors c’est lui qui doit composer avec le quotidien des autres. Qui n’a jamais monté le son de la télé pour ne pas entendre les ébats amoureux des étudiants d’à côté ?
Faciliter les corvées du quotidien
Pour améliorer son confort le parent des villes doit être EQUIPE. Parmi les indispensables à sa survie il y a :
- le lave-vaisselle pour éviter que son enfant ne plonge dans la litière du chat pendant qu’il lave deux assiettes.
- une machine à laver ET un sèche-linge parce qu’en hiver, quand il pleut, les fringues ne sèchent pas. Comme il ne peut pas faire tourner la bête pendant la nuit à cause des voisins il faut que la machine soit terminée à 18h et que le linge soit sec à 19h pour être rangé dans l’armoire avant le dodo. Ben oui, après le dîner le parent des villes aime bien se poser un peu lui aussi.
- le parent des villes ne fait pas ses courses, non. Garer la voiture en double file, sortir le petit du siège-auto, porter les paquets, monter/descendre plusieurs fois, rattacher le petit dans le siège-auto en pestant contre les gens derrière qui klaxonnent, et puis quoi encore ? Cela coûte plus cher mais c’est le prix de la tranquillité, le parent des villes se fait livrer ses courses.
- last but not least, le parent des villes a investi dans un robot aspirateur qui fait le ménage pendant son absence.
Le métro de l’enfer
Il parait que 60% des parisiens n’ont pas le permis. Le parent des villes hésite lui aussi ; la pollution, les embouteillages, la difficulté de stationnement, tout ça il y pense mais en même temps, prendre les transports en commun avec un enfant est tellement pénible. Il y a les escaliers du métro bien sûr, la bienséance qui veut qu’il ferme sa poussette quand il y a du monde dans la rame ou dans le bus. Les gens qui ne le laissent jamais s’asseoir. Le petit qui pleure parce qu’il a chaud/froid/faim/étouffe à cause du monde ou hurle à la mort parce qu’il ne souhaite pas être tenu dans les bras. Une autre légende urbaine raconte qu’un jour, une maman s’est retrouvée coincée dans le tourniquet du métro…
Afin d’éviter tout cela le parent des villes loue donc une place de parking dans son immeuble.
Investir contre les bruits extérieurs
Deux choses importantes au niveau du bruit. Le parent des villes doit ABSOLUMENT avoir des fenêtres à double vitrage pour se protéger des bruits extérieurs (klaxons, cris, etc). Ce sont d’ailleurs les mêmes raisons qui le poussent à investir dans une climatisation l’été.
Le bonheur est dans le pré
Les enfants ont de l’énergie, toujours. Pour permettre à son gosse de se défouler, mais aussi pour ne pas retrouver son appartement à sac, le parent des villes vit tout près d’un square ou d’un parc. Un endroit vert, clôturé et dans lequel il peut se rendre à pied.
Ça fait rêver de vivre à la campagne loin du chao urbain…. Que tu es courageuse ma Alexandra !!! Chapeau !!! Énormes bisous ainsi qu’au lutin
tu me fais pleurer de rire !!! ça sent le vécu … sans commentaire hi hi hi!!!
Tu as bien cerné le problème C’est tout un art et une organisation sans faille que d’être parents en ville ! Je l’ai vécu Bon week end Alexandra Bisous