Un noël solidaire

En cette mi-novembre les villes commencent à se parer de leurs plus belles déco ; manèges et marchés de noël ne devraient plus tarder à s’installer. C’est beau, ça brille et ça fait rêver. Au-delà de l’aspect religieux, bien souvent oublié, ainsi que de sa dimension très commerciale, cette fête a quelque chose de magique qui la rend si spéciale. Peut-être une manière de finir en beauté une année qui n’a pas été facile pour tout le monde, avec l’espoir que la prochaine sera meilleure. Vendredi je vous ai mené au pays des merveilles, ce soir je serai un peu plus terre à terre en proposant quelques idées pour un noël solidaire. Une manière de se donner bonne conscience penseront certains. Peut-être, mais j’ai tendance à croire que l’essentiel est de faire une bonne action qui ravira ceux et celles qui n’ont pas notre chance.

On recycle les jouets

Avec l’arrivée prochaine du traîneau du père-noël, nombreux sont les parents tentés de faire un tri dans les jouets de leurs enfants. Plutôt que de les jeter ou de les vendre, il est possible de leur donner une deuxième vie en les offrant à d’autres petits moins gâtés par la vie. Entre novembre et décembre, beaucoup de villes, d’associations ou de grands magasins organisent des collectes de jouets qui feront le bonheur d’autres enfants.

Les banques alimentaires

Bien sûr nous avons tous nos problèmes et on ne peut pas aider tout le monde. Cependant lorsque les asso envahissent les supermarchés pour leurs traditionnelles collectes alimentaires de fin d’année, il est fort probable qu’on puisse leur offrir quelques produits de grande nécessité. Si l’argent nous manque, réduisons notre budget repas de fête et achetons leur 2/3 bricoles qui leur redonneront le sourire. Tant pis pour les toasts au caviar de tonton Bernard, cette année il se contentera de simples oeufs de lompes. Je suis sûre qu’il ne nous en voudra pas !

Les dons

Ensuite il y a évidemment les dons d’argent. Non seulement ils permettent d’aider les plus démunis, mais en plus grâce à Coluche ils sont défiscalisés. 5€, 10€, 20€, 100€ : à chacun ses moyens, il n’y a pas de honte à faire un petit don : quiconque sauve une vie, sauve le monde entier !

Les sans abris

Ne jugeons pas les gens qui se retrouvent à la rue, nous ne connaissons pas leur vie. Sans aller jusqu’au bénévolat, il existe des gestes très simples et hyper rapides que nous pouvons tous faire. Par exemple au lieu de jeter les restes de son repas, on peut faire une petite assiette « anglaise » et aller la donner au type du coin de la rue… idem avec de vieilles couvertures. Il fait froid dehors, surtout en cette saison. Certaines personnes très généreuses recueillent des SDF chez elles. Faire entrer un inconnu chez soi est un choix, qui dans certains cas peut s’avérer risqué, donc attention quand même. Et puis bien évidemment nous pouvons toujours composer le 115 !

Le bénévolat

Pour ceux et celles qui ont du temps à consacrer aux autres, je pense pouvoir parler au nom de toutes les asso pour dire qu’ils n’ont jamais trop de bras ! A noël ou pendant le reste de l’année, il y a malheureusement tant à faire : distribution de repas, de denrées, collecte de produits de première nécessité, etc. Il parait que quand Coluche a créé les Restos du coeur il pensait que ça serait provisoire. Le pauvre doit faire des saltos dans sa tombe en constatant qu’il y a de plus en plus de bénéficiaires !!

Voilà cette liste n’est pas exhaustive, il existe sûrement des tas d’autres petites choses à faire auxquelles je n’ai pas pensé. On n’a pas parlé des animaux non plus, mais eux aussi ont droit à toute notre attention. Ne jugeons pas, on entend tant de discours sur les vilains méchants fainéants qui profitent des aides sociales sur le compte des travailleurs honnêtes. Ne rentrons pas dans ce débat. Il n’y a pas de règle en la matière, cela pourrait nous arriver à tous. Jeune en galère, ancien cadre fraichement licencié, retraité pauvre, veuve sans ressources : personne n’est à l’abris. Enfin j’ai tendance à croire que si tout le monde s’occupait de sa famille et de ses amis, il y aurait moins de personnes isolées et donc en situation de précarité. Pour ça, inutile d’attendre les fêtes de fin d’année !