Et rien d’autre – James Salter
Quatrième de couverture :
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. À bord d’un porte-avions au large du Japon, Philip Bowman rentre aux États-Unis. Il a deux obsessions, qui l’accompagneront tout au long de sa vie : la littérature et la quête de l’amour. Embauché par un éditeur, il découvre ce milieu très fermé, fait de maisons indépendantes, et encore dirigées par ceux qui les ont fondées. Bowman s’y sent comme un poisson dans l’eau, et sa réussite s’avère aussi rapide qu’indiscutable. Reste l’amour, ou plutôt cette sorte d’idéal qu’il poursuit, et qui ne cesse de se dérober à lui. L’échec d’un premier mariage, l’éblouissement de la passion physique et le goût amer de la trahison sont quelques-uns des moments de cette chasse au bonheur dont l’issue demeure incertaine.
Considéré comme un chef d’œuvre par la profession, Et rien d’autre est surement un des livres phare de l’année 2014. Toutes les critiques littéraires sont unanimes, c’est un roman éblouissant.
Babines humides, lovée dans mon plaid nounours, téléphone éteint me voilà prête à plonger dans cette très chère intemporalité.
Page 1, page 2 ,page 100, page 200, page 359 et voilà j’ai terminé le bouquin avec … comment vous dire … comme un sentiment d’insatisfaction, totalement grugée sans y trouver la moindre trace de génie. Certes je ne conteste pas le talent d’écrivain de James Salter, mais toutes ces critiques dithyrambiques sont à mon humble avis un peu excessives.
Dans ce roman l’auteur nous fait partager la vie d’un homme, Philip Bowman, à la recherche du bonheur qui a cru que chaque femme rencontrée était la dernière. Ses errances amoureuses et sa passion pour la littérature sont les points forts de cette histoire, il est long le chemin pour devenir un homme …
Pour ma part c’est la multitude de personnages qui gravitent autour de Bowman qui m’a dérangée. Certains ont leur place et donnent du sens à l’histoire mais beaucoup d’entre eux sont inutiles. Jai trouvé agaçante la façon dont James Salter nous présente chaque personne en racontant son histoire passée, présente et future, sans que cela nourrisse le roman. Je pencherais pour du remplissage de pages.
Sans être le chef d’œuvre annoncé, Et rien d’autre est un bon livre sur la quête du bonheur et il en ressort un message subliminal : Le bonheur est fait de petits moments rares qu’il faut vivre intensément sans penser à l’après.
merci et bonne année Bernieshoot 😉
un livre que je vais oublier alors,
meilleurs vœux pour 205