Cousine K – Yasmina Khadra

Cousine K – Yasmina Khadra

Cousine K Yasmina Khadra

 

C’est au détour d’une foire aux livres que je suis tombée sur ce bouquin « Cousine K de Yasmina Khadra »  le nom de l’auteur m’a tout de suite interpellé, je n’avais lu aucune de ses œuvres mais je savais que sous ce pseudo féminin se cachait en fait la plume d’un homme. Mohammed Moulessehou officier dans l’armée algérienne, comme je l’ai appris par la suite, a signé ses romans sous le nom de sa femme pour échapper à la censure militaire, ce n’est qu’après son départ à la retraite en 2001 qu’il dévoilera son identité.

Quatrième de couverture :

Hanté par la mort de son père, oublié par sa mère, blessé par l’absence de son frère adoré, un jeune Algérien se laisse peu à peu envahir par ses sentiments pour sa belle cousine. Très vite, un amour devient une obsession. Comment s’approprier cette fille capricieuse ? Entre les deux adolescents, une relation de victime à bourreau s’installe. Croyant apaiser sa souffrance, l’amoureux envisage de se venger de l’indifférente. Va-t-il l’emprisonner, la violer, la tuer ? Dans le silence du douar étouffant et torride, une tragédie se prépare…

 

Cousine K, écrit sous forme de monologue, donne la parole à un jeune homme qui n’a jamais eu de meilleur interlocuteur que lui-même. Être mal aimé n’est rien comparé à cette indifférence maternelle, comment vivre ou survivre alors qu’on se sait invisible aux yeux des siens. Le pire est de constater que l’amour est partout présent autour de lui, pour son frère, sa cousine, mais jamais pour lui …

L’histoire se déroule en Algérie, dans une atmosphère lourde, étouffante, plombée par un soleil sans concession. De la première à la dernière page on sent flotter un je-ne-sais-quoi de funeste. Comme un fantôme le narrateur va et vient dans sa grande demeure sans que personne ne prête attention à ses faits et gestes. Il épie, il chuchote, il juge, il s’apitoie sur son sort, ses sentiments vont crescendo, s’exacerbent, le submergent jusqu’à …

En dehors du fait que ce roman est très bien écrit et très poétique, je dois avouer que j’ai un peu perdu pied surtout dans la deuxième partie où l’auteur sans aucune prémisse nous plaque au sol avec un rebondissement plutôt irrationnel mais je n’en dirai pas plus …

Charmée par la plume ardente de Yasmina Khadra je le suis moins par son histoire qui ne m’a pas vraiment convaincue, aussi pour ne pas en rester là avec Mr Moulessehou, je dois absolument lire un autre de ses romans avant de me faire une idée définitive, le prochain sera surement Les hirondelles de Kaboul, le rendez-vous est donc pris.

POUR RESUMER :
mon avis
Notre grignoteuse de livres au grand coeur !

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