Confession d’une très mauvaise communicante

J’ai une confession à vous faire… je ne m’étais jamais rendue compte à quel point communiquer était un exercice difficile ! En plus il faut avouer que l’humour et l’ironie passent très mal par écrit, souvent les gens vous prennent au premier degré et parfois ça crée des clash inutiles. 

Avant je ne m’étais jamais vraiment posée la question de ce que comprenaient les gens lorsque je disais quelque chose. Seulement depuis quelques temps, les méprises s’enchaînent. Certainement que je n’utilise pas les bons mots, ou peut-être suis-je un peu ronchon et cela se ressent. Ce qui est sûr, c’est que si j’aime l’échange et les débats, je déteste les conflits.

Alors voilà, je suis Alex, tout le monde et personne à la fois. J’aime bien donner mon avis/mon ressenti, j’aime bien partager mes découvertes, et c’est ainsi qu’est né ce blog. Cela peut être pénible pour certains j’en conviens, mais en même temps personne n’oblige personne à venir ni ici, ni sur mon mur Facebook. A aucun moment je n’ai la prétention de dire des vérités. A aucun moment je ne prêche la bonne parole. A aucun moment j’essaie de convaincre qui que ce soit du bien fondé de ma pensée. C’est personnel, ça n’engage que moi. Vous pouvez être d’accord, vous pouvez ne pas l’être. Toute critique est constructive, mais toute critique doit respecter des règles de courtoisie. Je déteste ceux qu’on appelle les « fouteurs de m*rde » et qui partent se cacher après avoir attisé le feu. Je déteste les prises de tête sur des sujets… futiles !

Ces temps-ci je communique tellement mal que j’en suis venue à me dire : « tant pis, ne parle plus, ou alors n’aborde que la pluie et le beau temps. Au moins il n’y aura plus de conflit (du moins je l’espère !). » Quand j’étais petite on me disait qu’il y avait 3 sujets qui fâchent : la politique, l’argent, et la religion. Dans la réalité n’importe quel sujet peut faire polémique. Ado, je m’étais pris la tête avec une copine parce que je n’avais pas aimé son film préféré (Breaking the waves pour ne pas le citer). Selon elle, je ne comprenais rien à la vie. Ça m’a poursuivi cette histoire, parce qu’un film c’est de l’art, et l’art ça se ressent. Il n’y a pas de vérité. On a le droit d’aimer, ou de ne pas aimer. On ne juge pas une personne parce qu’elle aime, on ne juge pas une personne parce qu’elle ne ressent rien.

Récemment on m’a dit que l’on était ce que l’on aime, et c’est pourquoi des gens se vexent lorsqu’on émet un avis différent du leur. En toute honnêteté, je n’avais jamais vu les choses de ce point de vue, mais ça se défend ! A cette personne j’ai répondu que j’aimais beaucoup les chansons de Soan là ou une grande majorité de français ne l’apprécient pas/s’en foutent/ne savent pas qui il est. Comme ça ne me perturbe pas, je n’avais pas envisagé l’inverse. Il n’y a pas de méchanceté derrière. Ce n’est pas parce que l’on aime pas quelque chose que l’on juge la personne qui, elle, en est fan. Mais encore une fois c’est un point de vue qui se défend, et je ferai gaffe désormais.

Enfin bref, aujourd’hui je réalise combien je suis une très mauvaise communicante ! 

Gaïa nous avait parlé des quatre accords toltèques :

• que notre parole soit impeccable
• ne faisons pas de suppositions
• quoi qu’il arrive, n’en faisons par une affaire personnelle

Le quatrième je vous laisse le soin d’aller le chercher ! 😉

Je crois que cette citation de Bernard Werber résume tout, vous n’êtes pas d’accord ?

Oui, essayons quand même !