A most violent year : l’excellence !

[Ciné] A most violent year : l’excellence !

a most violent year

Etrangement, au vu de l’affiche, je m’attendais à une sorte de « Parrain » des années 80, influencée sans doute par le côté Corléone du manteau et des valises, auquel on aurait ajouté un zest d’ultra-violence de « Class 1984 ».
Pas du tout.
C’est l’histoire d’un immigré hispanique, qui a gravi, honnêtement (?), l’échelle sociale et qui, se retrouvant piégé, acculé, va tout faire pour ne pas tomber dans la facilité, pour ne pas emprunter le chemin de l’illégalité, de la violence. Pour échapper à un destin qui semble déjà écrit.
Si certains trouveront le film un peu « mou » (spéciale dédicace Taat), d’autres, dont je fais partie, aimeront le rythme, certes un peu lent, mais qui met parfaitement en lumière la psychologie des personnages, leur complexité. C’est suffisamment rare dans un certain cinéma américain, pour le souligner.
Côté casting c’est la perfection : Oscar Isaac est magnétique et Jessica Chastain, fascinante en femme maîtresse, égale intellectuelle (et physique) de son mari.
Dans « A most violent year », aucune action éclatante, ébouriffante, mais durant 2h, à condition de rentrer dans le film, collé aux pas du héros, on est subjugué par cette force apaisée, ce destin que le héros veut ployer à sa volonté.
Très bon film, tout en finesse.

Pitch
New York – 1981. L’année la plus violente qu’ait connu la ville. Le destin d’un immigré qui tente de se faire une place dans le business du pétrole. Son ambition se heurte à la corruption, la violence galopante et à la dépravation de l’époque qui menacent de détruire tout ce que lui et sa famille ont construit.

POUR RESUMER :
Très bon film, tout en finesse.
Grâce à elle, l'industrie du cinéma ne connait pas la crise !

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