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Benedict Cumberbatch, l’acteur venu de l’espace

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Benedict Cumberbatch

J’ai découvert Benedict Cumberbatch dans la série Sherlock Holmes. Je me souviens parfaitement m’être dit :
 » Tiens cet acteur est le cousin germain (ou le fils caché) de m. Spock et des frères Bogdanov ». Un visage d’un autre monde quoi !
Pas flatteuse l’appréciation : une tête allongée, des yeux bleus délavés, sourcilleux, apparemment taillé dans une biscotte, un côté jeunot malgré ses 36 ans, mais une « gueule » qu’on n’ oublie pas.
Avec un nom à coucher dehors en plus, aaah ces anglais !

LA série qui l’a réellement lancé c’est Sherlock. Si vous ne connaissez pas, courrez !
Monstrueuse d’originalité tant dans sa réalisation moderne et hypervitaminée, que dans l’incroyable interprétation de Benedict Cumberbatch qui campe un Sherlock névrosé, misanthrope, sociopathe, toxico à ses heures, défoncé aux patchs de nicotine (ça l’aide à réfléchir).
De longues tirades-déductions débitées à la mitraillette par une voix grave et rocailleuse (qu’il prête au dragon Smaug du « Hobbit »), une silhouette longiligne cintrée dans un étroit costume, une démarche aérienne de danseur contrastant avec l’allure pataude de Martin Freeman (allure qui lui a sans doute valu le rôle de Bilbon Sacquet dans le dernier « Hobbit »), l’acteur créé un Sherlock antipathique mais attachant, aux antipodes de tout ce qui a été fait jusqu’à présent.

Par sa structure tout à fait particulière, cette série m’a rappelé Alias, réalisée il y a quinze par J.J. Abrams, qui lui aussi avait cassé les codes, les formatages habituels. Une totale réussite ! Le seul défaut de « Sherlock » est de ne comporter que 3 épisodes de 1h30 par saison.
Vivement la saison 3.

benedict cumberbatch
Quand je découvre un acteur j’aime bien explorer sa filmographie. Dans « La Taupe », chef-d’œuvre ennuyeux (si si c possible), puis dans « Parade’s end » (série anglaise actuellement diffusée sur Arte), ses prestations sont impeccables, brillantes, mais je suis sidérée par un élément récurrent : l‘attentat capillaire. Le nombre de coupes improbables perpétrées par des terroristes du cheveu est proprement hallucinant !
La preuve en image :

Et non, ce n’est pas parce que ce sont des rôles d’époque, Rupert Everett dans « Parade’s end » est parfaitement bien coiffé, lui !

Heureusement, mon réalisateur chouchou, J.J. Abrams, a décidé mettre en valeur ce physique atypique avec un un rôle en adéquation avec l’immense talent de l’acteur anglais : le méchant dans le dernier Star Trek, un « vrai méchant » de cinéma, avec une « vraie gueule » et enfin une « vraie » coupe !

Loin des standards de beauté hollywoodiens, il semblerait qu’un anglais venu de l’espace parte à la conquête de l’Amérique… God save the king !

Star Trek

Grâce à elle, l'industrie du cinéma ne connait pas la crise !

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