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Mon coup de ♥ DVD

Blood ties (2013)
Les années 70 et leur violence. Sous couvert d’une histoire, apparemment simple, de méchant et de gentil, Guillaume Canet parle d’amour encore et toujours : celui d’une femme, d’un père, d’un frère, d’un enfant… Ces liens familiaux qui nous unissent, par delà nos actes, malgré nos rancoeurs, notre passé.
Attention « Blood ties » n’est pas un film d’action bang-bang, lentement mais sûrement, il met à nu l’âme d’une famille divisée entre le bien et le mal.
Casting époustouflant, réalisation superbe, bon scénario, fabuleuse B.O. (avec Yodelice), quasiment aucun défaut pour ce film, excepté le doublage français : plat, limite mauvais.
Une fois de plus, Guillaume Canet réalise un petit bijou, tout en finesse et en nuances. A seulement 42 ans, il emboîte le pas d’un Clint Eastwood réalisateur. Quel talent !

« New York, 1974. Chris, la cinquantaine, est libéré pour bonne conduite après plusieurs années de prison pour un règlement de compte meurtrier. Devant la prison, Frank, son jeune frère, un flic prometteur, est là, à contrecœur. Ce ne sont pas seulement des choix de « carrières » qui ont séparé Chris et Frank, mais bien des choix de vies et une rivalité depuis l’enfance »

Zulu (2013)
Attention interdit aux moins de -12 ans.
Adapté du roman éponyme, « Zulu » est un film dur, violent (attention certaines scènes sont vraiment éprouvantes). Dans l’ombre de l’apartheid, toujours planante, la violence gangrène l’Afrique du sud. Beau casting avec un Forest Whitaker transcendant un personnage complexe et un Orlando Bloom, étonnant de profondeur en rôle de loser.
Le film est captivant à l’exception du final, complètement raté. Est-ce dû à un problème de montage à la hâche, de tournage hors-délai ? Le dénouement est abrupt,  sans réelle transition, peu crédible, on ne retrouve pas le soin de la narration ni la psychologie des personnages qui mènent pourtant le film.
Malgré une fin à la vas-y-que-je-te-pousse, un beau film. Très dur.

« Dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d’une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs »

Snowpiercer (2013)
Souvent, les films d’anticipation ne sont pas… optimistes. Celui-ci est carrément plombant, étouffant. D’un esthétisme artistique, très stylisé, teinté d’esprit jeu vidéo : les protagonistes semblent « passer des niveaux », « Snowpiercer » prend à la gorge d’une angoisse, d’un mal-être qui ne s’arrête pas, même à la fin du générique.
Une belle œuvre, sans aucun doute, mais je ne suis pas entrée dedans, même si l’idée de départ est excellente, les décors superbement pensés, l’action en elle-même est relativement ennuyeuse et j’ai trouvé la fin bâclée.
Par ailleurs, vraiment, je n’accroche pas avec Chris Evans que je trouve terne, sans relief, sans aucun charisme…Tilda Swinton, en revanche, est… bluffante !
Tant d’efforts, de souffrance et de violence auraient mérité une apothéose un peu plus intense.
Pour amateurs du genre.