DVD > Ciné feelings 13 – Spécial destin de femme

Mon coup de ♥ DVD

Le diable s’habille en Prada (2006)

Désormais culte dans son genre, « Le diable s’habille en Prada » est délicieusement cliché dans le style conte de fées moderne. La petite fille moche rencontre la méchante sorcière-directrice-dictatrice-reine de la mode, et va se transformer en ravissante princesse fashion.
Le « diable », joué à merveille par Meryl Streep, est inspiré d’Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue US, et dévoile l’envers du décor (très caricaturé) d’un magazine de mode, passionnant ! Sans être fashion victime, cette débauche de fringues hallucinantes est à tourner de l’œil. Un film girlie très réussi !

 » Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de rêve. Mais en tant qu’assistante de la tyrannique rédactrice en chef d’un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot « enfer » veut dire..

Portrait de femme (1996)

Quand les « Liaisons dangereuses » rencontrent « Eugénie Grandet » et « Emma Bovary » cela donne un envoûtant « Portrait de femme ». L’histoire d’Isabel, trop en avance sur son époque, déchirée entre ses rêves d’indépendance et ses rêves d’amour.
Malgré quelques longueurs, quelques langueurs, un très beau film avec une Nicole Kidman magnifique de sensibilité, de délicatesse et un John Malkovich, aussi délicieusement vénéneux que dans son rôle de Valmont.
Ce film dresse le portrait d’une époque, fin 19ème siècle, où être une femme épanouie relevait de l’utopie.

« A la fin des années 1800, Isabel Archer, jeune Américaine en visite chez ses cousins anglais, choque son entourage par son esprit libre et aventureux. Son cousin Ralph, phtisique incurable, l’aime en secret. Elle part à Florence où une amie la jette dans les bras de son amant, Gilbert Osmond. Isabel l’épouse. »

La cité interdite (2006)

C’est l’histoire d’une reine, amoureuse, mariée à un homme qu’elle déteste, écrasée par le poids du devoir et de la soumission.
Gong Li, d’une beauté à couper le souffle, nous offre un portrait de femme déchirant, se battant pour échapper à son destin.
Magnificence des costumes et des décors, « La cité interdite » est d’un esthétisme étourdissant, enivrant, éclatant. Mais toute cette lumière ne parvient pas à cacher la noirceur des âmes dévorées par la colère, l’envie, la vengeance, la cruauté, la manipulation.
Si le rythme peut paraître un peu lent, il met en exergue ces petits détails insignifiants de la vie qui sont les révélateurs de tant de bruit et de fureur intérieurs.
Un film qu’aurait adoré Shakespeare.

« Chine, Xème siècle, Dynastie Tang. De retour à la Cité interdite après une longue absence, l’Empereur découvre qu’un complot se trame au coeur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n’ont qu’un seul but : prendre le pouvoir du plus grand Empire au monde. La trahison viendra de l’intérieur : une rébellion menée par la reine elle-même. »