[ Critiques films ] Ciné feelings #3

La délicatesse (2011)
Un formidable film, qui porte bien son nom tant l’interprétation est tout en finesse, délicate, subtile, touchante… Le cinéma de français dans ce qu’il a de meilleur, des moments de vie dramatiquement banals, qui deviennent des moments de grâce… Sensationnel François Damien. Un film vibrant d’émotion, j’ai A.D.O.R.É !

Pitch : Nathalie a tout pour être heureuse. Elle est jeune, belle, et file le parfait amour. La mort accidentelle de son mari va couper son élan. Pendant des années, elle va s’investir dans son travail, se sentir en parenthèse de sa vie sensuelle. Mais subitement, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, elle embrasse un de ses collègues. Markus, un homme très atypique. S’ensuit alors la valse sentimentale de ce couple hautement improbable qui va susciter interrogation et agressivité au sein de l’entreprise. Choisit-on vraiment par quel moyen on renaît à la vie ? Nathalie et Markus vont finir par fuir pour vivre leur histoire et leur émerveillement à l’abri de tout. Cette histoire de renaissance est aussi celle de l’étrangeté amoureuse.

Mince alors ! (2012)
Les problèmes de poids qui ne connait pas ? Sur ce sujet on ne peut plus bateau, je m’attendais à une grosse daube… Eh bien pas du tout, contre toute attente un petit film sympa, frais, amusant, qui fera sourire les filles.

Nina est jeune, jolie et ronde. Malheureusement son mari Gaspard n’aime que les femmes très minces… Surtout depuis qu’ils se sont installés à Paris pour monter leur ligne de maillot de bain ultra pointue. Pour tenter de le séduire à nouveau, Nina accepte à contrecœur le cadeau qu’il lui offre : une cure d’amaigrissement à Brides-les-Bains. Le dernier espoir des gros quand on a tout essayé. Là-bas, elle va faire la connaissance de Sophie, une belle avocate marseillaise qui veut tout contrôler ; son corps, comme son cœur. Emilie, une mère de famille très enveloppée qui clame partout que « Big is beautiful » alors que sa vie amoureuse est à l’arrêt, et que son poids commence à la mettre en danger. La rencontre de ces trois personnalités va déclencher un raz-de-marée.

Le bruit des glaçons (2010)
Seulement et seulement pour les amateurs du cinéma de Blier… Quand un auteur alcoolique (Dujardin) rencontre son cancer (Dupontel) cela donne des dialogues au vitriol et poétiques sur l’amour, la famille, le temps qui passe, la vie quoi…
Sujets tabous et ô combien dérangeants la Mort et la Maladie sont présents à chaque instant. Plombant et optimiste à la fois. Le duo Dujardin-Dupontel fonctionne à merveille.

C’est l’histoire d’un homme qui reçoit la visite de son cancer.  » Bonjour, lui dit le cancer, je suis votre cancer. Je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance…  » (Source www.allociné.com)

Au pays du sang et du miel (2012)
Réalisée par Angelina Jolie, une histoire d’amour au cœur de l’atroce guerre (pléonasme) de Bosnie. Une étrange réalisation, avec des plans très larges qui ne m’ont jamais permis d’entrer en empathie avec les personnages. On voit la dureté, la cruauté des choses, mais sans jamais vraiment la ressentir…
A osciller entre film et documentaire, ce n’est jamais ni l’un ni l’autre…Dommage

Interdit aux moins de 12 ans Alors que la guerre fait rage en Bosnie, Danijel et Ajla se retrouvent dans des camps opposés malgré ce qu’ils ont vécu. Danijel est un soldat serbe et Ajla une prisonnière bosniaque retenue dans le camp qu’il surveille. Pourtant, avant le conflit, l’un et l’autre partageaient d’autres sentiments. C’était une autre vie, avant la barbarie, avant que cet affrontement ethnique violent ne prenne leur futur en otage. A nouveau face à face dans cet épouvantable contexte, leur relation devient complexe, ambiguë, incertaine. La guerre a miné leur lien. Voici leur histoire, bouleversante, écrasée par l’effroyable poids qu’une guerre fait peser sur des gens simples qu’aucun pouvoir politique ne semble vouloir sauver.

La femme du Vème (2011)
J’ai pour habitude de choisir un film à son casting, à son réalisateur, je lis rarement le synopsis et très très rarement les critiques avant (mais souvent après l’avoir vu). J’aime me faire ma propre opinion.
Pour la femme du Vème, comment dire ?
Cela faisait vraiment longtemps que je ne m’étais pas autant emm… devant un film !!
La durée est souvent un bon indicateur de navet et là 1h20 ça m’avait déjà mis la puce à l’oreille. Cependant, fan de Krtistin Scoth Thomas, je me suis obstinée. Elle est, avec Ethan Hawke, fascinant de désespoir, le seul intérêt du film.
Ch… comme la pluie !

Tom Ricks, romancier américain, la quarantaine, vient à Paris dans l’espoir de renouer avec sa fille. Mais rien ne se passe comme prévu : démuni, logé dans un hôtel miteux, il se retrouve contraint de travailler comme gardien de nuit. Alors qu’il croit toucher le fond, Margit, sensuelle et mystérieuse, fait irruption dans sa vie. Leur relation passionnée déclenche une série d’évènements inexplicables, comme si une force obscure prenait le contrôle de sa vie.