Amours – Léonor de Récondo

Coucou me revoilou après de longues vacances bien méritées (c’est toujours ce qu’il faut se dire). C’est en pleine forme et la tête pleine que je reviens pour vous parler de mes dernières lectures, surtout des livres qui m’on le plus touchée. Au passage un grand merci et plein de bisous à Alexandra, que j’ai lâchement laissée tomber, et qui malgré son emploi du temps plus que chargé a toujours été là pour alimenter le blog sans jamais se plaindre.

Aujourd’hui je vais vous parler d’un livre à cœur ouvert. Encore une fois c’est dans l’émission La grande librairie que j’ai entendu parler de ce roman et encore une fois, comme j’ai été bien inspirée !!

Grand prix RTL-lire et des libraires,  Amours est un roman magnifiquement écrit par Léonor de Récondo apparemment dotée de tous les dons. Avant d’écrire son premier roman en 2010 cette superbe jeune femme était déjà une célèbre violoniste reconnue par ses pairs. Amours est son quatrième roman et pas le moindre.

Contrairement à mes habitudes je ne vais rien dire sur la quatrième de couverture, qui selon moi dévoile un peu trop l’histoire et c’est bien dommage.

Nous sommes au tout début du vingtième siècle en France, dans une campagne retirée, plus précisément dans une belle demeure bourgeoise où maîtres et gens de maison vivent en huis clos. Anselme, notaire établi, a épousé en secondes noces Victoire, une jeune femme de 24 ans. Mariée depuis cinq ans cette dernière est désœuvrée et en manque de maternité. Dans la maison, c’est Huguette et son mari qui s’occupent de l’intendance, aidés par une petite servante, Céleste.

Bien sûr comme son titre l’indique il s’agit là d’une histoire d’amours mais pas que … Une sorte de mélange entre Tess d’Uberville et Madame Bovary, mais pas que … Encore une histoire de femmes abusées penserez-vous ? Peut-être, sauf que la particularité de ces femmes vient de la découverte du ‘’Moi ‘’profond, et par-dessus tout de la découverte du corps, car nous sommes en 1908 ne l’oublions pas. Aimer l’autre c’est bien, mais s’aimer soi c’est mieux !

Certes, Léonor de Récondo force quelquefois sur le tragique des situations, certaines scènes peuvent sembler libertines mais ne sont jamais vulgaires, sa plume subtile estompe et donne grâce à chaque mot. Je ne veux absolument pas en dire plus pour vous inciter à lire cette pépite au charme désuet, qui je le sais, saura vous séduire. Amours, une histoire baroque qui ne laisse pas son lecteur indifférent.