300, la naissance d’un empire

On pourrait penser que c’est un film d’hommes mais c’est parce que j’avais beaucoup aimé le film 300 que je suis allée voir sa suite : 300, la naissance d’un empire. Avis mitigé.

S’il remplit formidablement son rôle de divertissement, il lui manque un je ne sais quoi pour être à la hauteur du premier volet. L’esthétique était la force de 300. Ici, elle est clairement moins travaillée. Les tableaux sont jolis mais je regrette le manque de grâce dans les combats, ils semblent moins chorégraphiés. J’aimais cette image d’un Gérard Butler, une bonne centaine de kilos de muscles, combattant avec légèreté dans les airs. Autre absence notable, la magie. Il n’y en a pas suffisamment à mon goût ; n’oublions pas que le scénario est basé sur un mythe ! Enfin, je ne saurais dire si ce sont les personnages qui manquent de charisme ou bien le fantôme du premier film qui est un petit peu trop présent.

Heureusement il n’y a pas que des mauvais côtés. J’aime l’idée d’une histoire parallèle au premier opus. De plus, et malgré ma réserve, les protagonistes sont tout à fait crédibles. Au passage, les féministes seront ravies de voir que l’héroïne (Eva Green) a un véritable rôle d’action dans ce film dit pour hommes, et ce quoique quelques clichés subsistent. Pour la petite anecdote, j’ai également apprécié de revoir Callan Mulvey alias Drazic, l’ado « rebelle » qui a popularisé le piercing à l’arcade à la fin des années 90.
D’un point de vue plus technique c’est bien monté, bien rythmé et les musiques sont sympas.

Je n’aurais cependant pas dépensé plus de 3,5€ pour ce film !

Le pitch : 

Le général grec Thémistocle tente de mobiliser toutes les forces de la Grèce pour mener une bataille qui changera à jamais le cours de la guerre. Il doit désormais affronter les redoutables Perses, emmenés par Xerxès, homme devenu dieu, et Artémise, à la tête de la marine perse… (Source Allo Ciné)

Réalisation : Noam Murro
Avec : Sullivan Stapleton, Eva Green, Lena Headey et Callan Mulvey